Journée d’information sur les couches lavables Du changement pour changer bébé ?

Journée d'information sur les couches lavables Du changement pour changer bébé ?

Dans le cadre de son programme de réduction des déchets, la com’com promeut les couches lavables. Une journée d’échanges sensibilise les jeunes parents, demain, dans ses locaux.

ET si on papotait popotin ? Nouvel outil en faveur de la réduction des déchets, la com’com de l’Argonne ardennaise (2c2a) propose une journée de sensibilisation autour des couches lavables, mercredi 17 avril, dans ses locaux.
« Lors de notre campagne de caractérisation, pendant laquelle nous avions étudié la composition des poubelles du territoire, nous avions remarqué que les textiles sanitaires représentaient 7 % des ordures ménagères », relève Justine Chardin, animatrice prévention des déchets à la 2c2a. « Avec 200 naissances enregistrées par an, le territoire compte 600 enfants de moins de trois ans, âge estimé auquel un enfant est complètement propre. Et avec des couches jetables, chacun d’entre eux produit une tonne de déchets pour devenir propre (1 kg par jour) ».
Bien sûr, tous les publics ne se sentiront pas concernés, mais l’option des couches lavables pourra séduire les jeunes parents et assistantes maternelles (d’ailleurs associées à l’opération). Outre la dimension écologique, l’argument financier a de quoi attirer l’attention.
« Le budget pour l’achat des couches jetables jusqu’à la propreté se situe entre 1.000 et 2.500 euros, alors que c’est trois fois moins pour les couches lavables, entre 400 et 800 euros », souligne l’animatrice.
« C’est vrai que ça fait un investissement de départ, mais sur la durée on s’y retrouve. Le seul consommable, c’est le papier de protection pour récupérer les solides, et ça coûte 2 euros les 100, ajoute Sophie Bettig, chargée de communication de la 2c2a. On peut garder les mêmes couches lavables indéfiniment. D’ailleurs, plus on les lave, plus elles deviennent performantes. Donc elles peuvent encore servir après pour les petits frères et sœurs ou d’autres bébés ».
Modèle-test en prêt
Admettons que les couches lavables souffrent sans doute encore de leur image d’antan, « mais ça n’a plus grand-chose à voir avec le lange de l’époque, sourit Justine Chardin. Avec la demande, les modèles évoluent et sont de plus en plus variés. Ils sont confortables et même jolis ».
Pour se faire une idée plus précise, demain, les parents pourront poser toutes leurs questions aux mamans de l’association rémoise, Tout naturellement, partenaire de la journée.
Des courses de papas et mamans changeurs (avec lot de couches en tissu à la clé) devraient par ailleurs démontrer que l’utilisation de la couche lavable n’est pas plus compliquée que sa sœur jetable.
Et si vous êtes toujours indécis, l’interco peut aussi vous prêter un modèle-test, pour faire l’essai chez vous.
A.B.
Journée d’information sur les couches lavables, mercredi 17 avril de 10 heures à 18 heures, dans les locaux de la 2c2a, 44-46, rue du Chemin Salé, à Vouziers. Renseignements au 03.24.30.23.94.

Article paru dans l’Ardennais du 16 avril 2013:

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/journee-dinformation-sur-les-couches-lavables-du-changement-pour-changer-bebe

Objectif, moins 10 % de déchets

L’opération de sensibilisation de demain s’inscrit dans la semaine internationale de la couche lavable et présentait ainsi l’avantage d’être rapide à mettre en place.
Toutefois elle entre dans un programme global de réduction des déchets lancé avec l’Ademe, en 2011 par la 2c2a, pour une période de cinq ans.
« L’objectif est de réduire le tonnage d’ordures ménagères et assimilés (collecte sélective) de 10 % jusqu’en 2016, soit de 33 kg par habitant pour une production de déchets qui s’élevait en 2010 à 334 kg/an/habitant (soit 6.000 tonnes de déchets par an, sur le territoire, précise Justine Chardin. On ne peut pas être sur tous les fronts en même temps, mais on y travaille. Et depuis 2011, on a déjà commencé à réduire le tonnage ».
La structure estime ainsi que son action pour le compostage à domicile a permis « une baisse de 200 tonnes » sur le territoire depuis l’été 2011. Rappelons que dans ce cadre, l’interco propose, à prix préférentiel, grâce à une subvention de l’Ademe, des composteurs d’une contenance de 400 à 620 litres, qui peuvent prendre place dans la cuisine. « L’impact sur la production de déchet est important, 30 % de notre poubelle peut aller dans le composteur, note Sophie Bettig. Et le dispositif marche vraiment très bien, 1.100 composteurs ont pour l’heure été distribués, ce qui représente un peu moins de 900 foyers dotés ».
Réparer, transformer, limiter, changer les habitudes autour des déchets…
Plus généralement, l’interco compte ainsi multiplier les actions pour « qu’ils n’aillent jamais dans le camion ». Après les couches lavables, une opération Stop pub » est notamment en préparation.

Article paru dans l’Ardennais du 16 avril 2013:

http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/objectif-moins-10-de-dechets

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