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  1. Législatives / La campagne aura coûté de 1000 à 45000 euros

    Ardennes. Dans un contexte économique difficile, les candidats à la députation jurent tous essayer d’éviter le gaspillage lors de la campagne. La réalité des chiffres montre toutefois un écart entre les 1 000 euros des petits candidats et les 45 000 euros de la campagne la plus coûteuse. Un résultat au moins égal à 5 % des suffrages exprimés entraîne le remboursement (plafonné) des frais… par l’argent du contribuable.

    . ON ne saurait réduire la campagne des élections législatives à une seule question d’argent. Mais le sujet intéresse tout le monde : les candidats, dont beaucoup ne seront pas remboursés des frais avancés et les contribuables, qui supporteront au final la facture des meilleurs candidats. Les plus dépensiers aussi ?
    Les « têtes d’affiche » qui fleurissent dans nos campagnes pour faire la leur le martèlent : pas question de dépenser sans compter. Il y a d’abord les plafonds fixés par la loi, très contrôlés, mais ce n’est pas tout.
    Virginie Lauby Herber-Suffrin (Le Centre pour la France, 1 ère circonscription) fait une fixation sur ce point. Après avoir avoué « ne pas avoir d’idée précise » sur le budget de sa campagne, la candidate explique : « Je me borne aux trucs obligatoires : circulaires, tracts, bulletins de vote… Pas d’ajout de bandeau ou autre, pas d’affichage libre ou sauvage. Derrière, si on est remboursé, ce sont les électeurs qui paient. Je prône une économie des finances publiques, ça commence par là. »
    Comme beaucoup, Christophe Dumont (Europe Écologie Les Verts , 1ère cir.) la rejoint sur ce point : « J’ai 292 panneaux dans ma circonscription, une affiche par panneau, et je ne colle que sous mon numéro 5. Ca évite le gaspillage, je refuse d’entrer dans ce combat-là ».
    Chez EELV, l’échelon régional attribue une dotation d’environ 900 euros à chaque comité. Et comme leur « collègue », Sylvain Baumel et Sophie Perrin, respectivement sur les 2ème et 3ème circonscriptions, ne vont pas bien au-delà de ce budget.
    Autour du millier d’euros, on trouve aussi les candidats de Debout La République, nous assure le responsable régional. « Le kit fourni par le parti coûte 2 400 euros, mais compte tenu de la déduction fiscale, on demande moins de 1 000 euros d’investissement de la part du candidat », explique Christian Després. Faute d’avoir pu joindre Christiane Gey (1ère cir.), difficile de savoir si ses dépenses sont allées au-delà.
    Toujours au chapitre des maigres factures, on devine Lutte Ouvrière. Mink Takawé (2ème), responsable départementale, qui s’exprime aussi pour les deux autres candidats LO (Joël Nouet, 1ère cir. et Nadia Octave, 3ème) n’a pas de chiffres à nous fournir, mais parle d’une campagne « plutôt militante », sans dépense excessive.
    À côté du trio, Alain Sutter (2ème, Nouveau Centre), ne fait pas encore figure de mastodonte : « j’ai prévu 5 000 euros. C’est un pari avec moi-même, la barre des 5 % est un premier seuil à atteindre. Je pense qu’il n’est pas nécessaire d’engager des moyens extraordinaires et somptuaires. »
    Ajoutons un chiffre, pour parvenir au cap des 10 000 euros. C’est le budget prévu par Claudette Moraine (3ème, Front de Gauche) : « on fait avec ce qu’on a ! ». Ses camarades Sylvain Dalla Rosa (1ère) et Michèle Leflon (2ème) devraient avoir dépensé respectivement 10 000 et 12 000 euros environ, la différence s’expliquant par un « quatre pages couleur » édité par la seconde.
    10 000 euros « pour informer les habitants de la circonscription, notamment des dates des réunions publiques organisées dans leur secteur », c’est aussi l’objectif de Jean-Luc Warsmann (UMP, 3ème). Le député sortant souhaite « mener une campagne modeste » et ne prévoit qu’une somme autour de 4 à 5 000 euros pour les frais en nature, à valoriser, mais qui ne correspondent pas à des dépenses classiques.
    Les trois candidats du Front National (Anne-Sophie Leclère, Benoît Girard et Laurent Guilbert, dans l’ordre des circonscriptions), s’appuient chacun sur un apport personnel de 15 000 euros, auquel il faut ajouter 3 000 euros prêtés par la Fédération sur demande. Là encore, le secrétaire départemental Eric Samynn précise : « Nous sommes soucieux des deniers de l’Etat ».
    À l’étage supérieur, on observe un tir groupé autour de 30 000 euros. On y trouve Philippe Vuilque (2 ème cir., DVG) à 28 000 euros, Nelly Fesseau (3ème, PS) à 30 000, Christophe Léonard (2 ème, PS) à 31 000 euros et un match nul entre Claudine Ledoux (PS) et Bérengère Poletti (UMP) dans la première circonscription, avec une facture de 32 000 euros, la moitié du plafond autorisé dans ce secteur.
    Au-dessus, Boris Ravignon (2ème, UMP), annonce un budget « de l’ordre de 45 000 euros ». C’est l’impression des documents de campagne qui pèse lourd dans la barque : « Je tiens à faire connaître à mes concitoyens la totalité de mes propositions. Donc, on ne fera pas d’économies sur ce poste-là. »
    Le candidat rappelle tout de même que « le plafond se situe à 66 048 euros selon nos calculs. »
    Comme quoi, même les plus dépensiers veillent à rester, à leur échelle, le plus raisonnable possible.
    Contacté, André Trottin (3e, sans étiquette), apparemment fatigué, a refusé de nous répondre, concluant par un énigmatique : « les guignols, ça va ! » Peut-on lui suggérer de prévoir dans son budget le recours à un conseiller en communication ?

    http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/legislatives-la-campagne-aura-coute-de-1000-a-45000-euros

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  2. Le plus cher ? Faire « bonne impression »

    La conception, mais surtout l’impression et la reproduction des affiches, professions de foi ou tracts, c’est bien sûr le poste de dépense numéro 1 pour les candidats. « Plus des deux-tiers du budget total », estime Nelly Fesseau.
    L’Alliance écologique indépendante (AEI) présente trois candidats : Sylvie Goulden, Jean Pierrard et Marie-Claude Bihin-Dury. Quand on parle budget avec son coordinateur régional Ghislain Wysocinski, il évoque spontanément le plus gros poste, « une somme avoisinant les 6 000 € H.T. » pour l’imprimerie électorale des Ardennais.
    « Nous travaillons avec un imprimeur belge équipé de machines capables de prendre du papier recyclé et de tenir les cadences imposées. En concentrant de grosses quantités, on arrive ainsi à réduire les coûts. Par exemple, il faut 45 millions de circulaires pour couvrir la France entière ».
    Le strict nécessaire
    Pour Bérengère Poletti, un journal de campagne détaillé et esthétique était nécessaire ; son « 8 pages » en format A3 alourdit donc la note.
    Christophe Dumont a préféré faire retirer 6.000 exemplaires de plus de sa profession de foi, utilisés comme des tracts. « J’ai travaillé dans des domaines proches de cette question. Des lettres noires sur fond fluo ressortent parfois mieux que de la couleur. Et le faible grammage du papier me semble davantage à la mode. En matière d’impression, « cheap », c’est chic ! »
    Pierre Potron n’a pas honte d’une astuce « recyclage » utilisée par EELV : « On a repris des affiches de l’entre deux tours de la présidentielle, en découpant le soutien à François Hollande ».
    Au PS, Christophe Léonard ne s’est pas non plus privé de réutiliser des affiches le représentant avec François Hollande : « On ajoute un bandeau pour informer d’une réunion, et ça garde toute sa pertinence ».
    Sa camarade de parti Claudine Ledoux voit plus de la moitié de son budget partir en papier. « La distribution postale des 66 000 journaux de quatre pages est très onéreuse », précise son directeur.
    Chez Debout La République, le responsable régional, qui préfère aux tracts des stylos, indique que le parti a négocié un prix avec un imprimeur pour un « kit » à 2 400 euros. Comme pour d’autres formations, une maquette-type est proposée pour aider le candidat.
    Virginie Lauby Herber-Suffrin, à qui le parti de François Bayrou a proposé des modèles, a souhaité faire travailler un imprimeur rethélois. « Quand on prône la consommation au plus près, c’est normal », commente-t-elle.
    Côté UMP, si Boris Ravignon ne veut pas pêcher manque de moyens mis sur la communication, Jean-Luc Warsmann souhaite se limiter « à ce qui est strictement nécessaire pour informer les habitants de la circonscription, notamment des dates des réunions publiques ».
    Le député sortant mentionne aussi les frais liés à son site internet de campagne. Même le virtuel a un coût.
    Les affiches, il faut bien aller les coller. Les frais de carburant sont également comptabilisés. Interrogée, Else Joseph, directrice de campagne de Bérengère Poletti, se fend d’un tacle en forme d’insinuation : « Il y en a qui utilisent la voiture de la Ville pour aller à des déplacements… »
    Philippe Pailla, l’homologue de Mme Joseph côté PS, réfute des accusations « mensongères et assez grotesques. Claudine Ledoux ne jouerait pas à ce jeu-là. On peut la voir dans sa C3 rouge partout dans la circonscription, ou dans la voiture d’un militant. Mais non, les Peugeot 607 et 307 municipales ne sont pas utilisées pour battre la campagne. »
    Là encore, il faut exclure les cas où Mme Ledoux se déplace en tant que maire.
    Enfin, l’originalité n’est pas interdite. Chez EELV, Christophe Dumont a un jour opté pour un déplacement à vélo, loué au garage solidaire ARenAM, jusqu’à la Ronde Couture.

    Bingo : une équipe de télévision l’a suivi. « Et le même jour, une autre équipe s’intéressait à la caravane de Sophie Perrin ! »

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/le-plus-cher-faire-bonne-impression

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  3. Un local, une caravane, ou rien

    La question de la permanence électorale est souvent assez simple. Ceux qui en ont une la juge très importante, ceux qui n’en ont pas en nient l’utilité.
    Le seul à ne pas avoir de permanence mais à reconnaître sa frustration, c’est Christophe Dumont : « on aurait bien aimé une vitrine d’un mois, mais je n’ai pas trouvé le local idéal. »
    Les candidats occupent parfois les locaux des partis, comme les trois Front de Gauche avec le Parti communiste français.
    On retrouve l’importance de ne pas mélanger les genres. « J’ai dû prendre un local différent de celui que j’occupe en tant que député », explique Philippe Vuilque.
    Claudine Ledoux, elle, doit louer au prix du marché le local du PS acheté cours Briand en 1993 avec cette vocation de « vitrine » occasionnelle.
    Singularité chez les principaux candidats, Jean-Luc Warsmann « ne loue pas de locaux spécifiquement pour la campagne. Je demande à chaque commune dans laquelle je tiens une réunion publique la mise à disposition d’une salle. »
    « Le pire, c’est d’avoir une permanence fermée trois fois sur quatre, juge-t-on chez Debout La République. Par contre, aller sur les marchés, c’est plus payant. »
    Même idée pour Mink Takawé : « Le plus important, ce ne sont pas les locaux, mais d’avoir des militants. »
    Virginie Lauby Herber-Suffrin ne dit pas autre chose : « Encore faut-il avoir des permanents à mettre dans les locaux. Si une permanence, c’est de jolies affiches et personne dedans, je ne vois pas l’intérêt. »
    Au FN, « nous ne louons aucun local, ni n’avons de ligne téléphonique spéciale comme il est permis de le faire, toujours dans l’esprit de minimiser les dépenses », explique Eric Samyn.

    La palme de l’originalité revient ici à Sophie Perrin, dont l’équipe utilise une caravane aux couleurs vives, décorée par un artiste ardennais.
    « Je craignais qu’on passe pour des babas cool, mais c’est une bonne accroche, analyse son porte-parole. On suscite la curiosité et les gens viennent à notre contact. »

    http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/un-local-une-caravane-ou-rien

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  4. Des chiffres… et des êtres !

    Loin de se contenter d’évoquer l’aspect financier, beaucoup de candidats interrogés ont mis en avant le travail des militants, à commencer par leur propre cas.
    Chez Europe Ecologie Les Verts, Pierre Potron, suppléant sur la 3e, avoue travailler 18 heures par jour pendant les semaines de « congé » prises spécialement pour la campagne.
    Christophe Dumont colle ses affiches pendant la nuit avec des copains. « On se couche à 2 ou 3 heures du matin, pour recommencer à 6 heures ».
    « Tous les documents sont distribués par les militants, explique Christophe Léonard. On ne fait pas une campagne tout seul ».
    Au FN, « une quinzaine de personnes travaillent sur le terrain dans chaque circonscription à disposition des candidats ».
    « Je n’ai pas de directeur de campagne, pas de staff, avoue Alain Sutter. Mais ce n’est pas avec ça qu’on gagne une campagne. J’y mets toutes mes tripes. Ca n’a pas de prix… même si ça a un coût ».
    Dans ce domaine, le réseau sert aussi à réaliser de belles économies. « J’ai la chance d’être aidé par beaucoup de bénévoles, apprécie Jean-Luc Warsmann. D’autres doivent prendre une société pour coller ».
    Même loin des chiffres, la transparence reste de mise. Philippe Pailla, directeur de campagne de Claudine Ledoux, a donné des consignes pour éviter toute ambiguité. « Certains de nos militants sont par ailleurs fonctionnaires municipaux. Ils savent qu’on ne veut pas qu’ils collent une seule affiche pendant leur temps de travail ou en utilisant un véhicule municipal. On sait que nos adversaires seraient ravis de faire la photo ! Mais franchement, ce serait tricher pour gagner quoi ? »
    « J’ai fait venir sept personnalités comme Henri Emmanuelli ou Benoît Hamon, rappelle pour sa part Christophe Léonard. Normalement, il y avait une partie des invitations qui pouvait être comptée pour l’élection présidentielle, mais j’ai pris l’optique de tout mettre en législatives ».
    La richesse humaine passe aussi par des réunions qui n’échappent pas à la loi. Jusqu’aux galettes au sucre et au cidre des Ardennes offerts par Boris Ravignon lors de ses rencontres publiques avec les électeurs, soigneusement comptabilisés.
    Dans la 3e, Nelly Fesseau ne néglige aucun petit geste des militants : « Apporter une terrine quand on fait un pot, c’est déjà ça ! »

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/des-chiffres-et-des-etres-0

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    Que dit la loi ?

    Le respect d’un plafond est prévu à l’article L. 52-11 du Code électoral.
    Celui-ci est fixé à 38 000 euros par candidat, il est majoré de 0,15 euro par habitant de la circonscription et d’un coefficient majorateur fixé à 1,26 par le décret n° 2008-1300 du 10 décembre 2008.
    Ainsi, les plafonds ardennais sont situés à 67 532 euros pour la première circonscription, 66 048 pour la deuxième et 63 773 pour la troisième.
    Le plafond légal englobe non seulement les dépenses effectuées par le mandataire, mais aussi celles réglées directement par les candidats, les partis politiques ou les tiers, et les divers concours en nature dont a bénéficié le candidat.
    Il en va ainsi du remboursement du carburant des militants qui collent ou de l’utilisation de certains moyens. « Il faut par exemple réintégrer l’amortissement de mon ordinateur », explique Else Joseph, directrice de campagne de Bérengère Poletti.
    D’ailleurs, les plus expérimentés le savent : mieux vaut éviter d’acheter du matériel pour la campagne. Compté dans le budget, l’achat deviendrait quasi-inutilisable une fois les élections passées.
    « Même si nous nous servons d’un local du PS à Charleville, nous payons une location, insiste Philippe Pailla. Le loyer doit être fixé au prix du marché, et pas question de le sous-évaluer, ni de le sur-évaluer : tout cela est très encadré ».
    Boris Ravignon déplore de devoir faire figurer dans les comptes les coupes offertes lors de manifestations sportives. « Depuis des années, je les finance sur mes deniers et c’est normal. Mais là, parce que nous sommes en campagne, il faut qu’elles soient sur le compte. C’est absurde »
    Pour se financer, les candidats ont souvent recours à un apport personnel, sous la forme d’un prêt contracté. Certains partis proposent une somme aux personnes qu’ils investissent.
    Les dons et souscriptions ne représentent souvent qu’une part minime des recettes. Beaucoup de candidats considèrent que les solliciter n’est pas une priorité.
    L’article R 39 du Code électoral prévoit le remboursement par l’Etat des frais d’impression ou de reproduction et d’affichage pour le « kit » de base de tout candidat : affiches pour les panneaux de communes, annonces de réunions électorales, professions de foi et bulletins de vote.
    Le remboursement des autres dépenses électorales par l’Etat est égal à 47,5 % du plafond de dépenses… à condition d’atteindre la barre des 5 % dans les urnes.
    Enfin, une autre barre symbolique est importante, mais pour les partis : celle des 1 %. Si au moins 50 candidats d’un parti la franchissent dans le pays, la loi prévoit une subvention de 1,63 € par voix et par an pendant cinq ans.

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/que-dit-la-loi-6

  5. Brèves de campagne 16 – Du côté de Buzancy – par Pierre Potron

    Bonjour,

    Nous étions avec Fabien à Buzancy mercredi pour une tournée de porte-à-porte, tandis que Sophie se concentrée sur Pouru aux bois. Le temps ainsi que les tracts de campagne nous ont manqué pour faire Grandpré.

    Cette journée fut riche car Buzancy est mon canton d’origine. Ainsi mes connaissances y sont nombreuses, toutes générations confondues.

    Nous avons pu constater l’exode rural dont souffre ce secteur des Ardennes. Une re-dynamisation de l’artisanat, du commerce de proximité et de la santé doit être mise en œuvre car nombreuses sont les maisons vides dans ce secteur. Ce qui fait courir le risque de perdre d’autres services publics après la fermeture de la poste récemment.

    Nous pensons que la création d’un parc naturel d’Argonne pourrait permettre de redorer le blason de ce formidable coin de nature, permettant d’augmenter les nuitées du nouvel hôtelier du village.

    Hôtel de Buzancy

    Hôtel de Buzancy

    Nous en avons profité pour aller constater le gaspillage d’argent public que constitue la Zac du village, au frais des contribuables. Les photos parlent d’elles même puisque la seule production se résume à des balles de foins.

    La ZAC de Buzancy

    La ZAC de Buzancy

    Un des nouveaux projets de la commune se concentre sur la construction d’un quartier résidentiel à grand renfort de travaux. La problématique sera donc une charge supplémentaire à supporter pour les habitants puisque les lots ne sont pas encore tous vendus, affaire à suivre…

    Cordialement,

    Pierre Potron.

    http://sophieperrin.eelv-legislatives.fr/

    100% Ardennes

    100% Ardennes

  6. Sophie Perrin signe la charte éthique d’Anticor, contre la corruption, pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence

    Je m’engage publiquement pour l’intégrité, l’exemplarité et la transparence démocratique.

    À l’occasion des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, l’association Anticor propose à tous les candidats de s’engager publiquement en matière d’éthique en signant une charte dédiée à ces élections, pour plus d’exemplarité, d’intégrité et de transparence démocratique. S’ils sont élus, les candidats signataires s’engagent à adopter pendant les cinq années de la législature un comportement éthique attendu par de plus en plus de citoyen-ne-s, notamment sur :

    • La totale transparence sur l’utilisation des « Indemnités Représentatives de Frais de Mandat » des députés
    • La fin de l’opacité dans la distribution de la « réserve parlementaire »
    • Le soutien à une nouvelle clause d’éligibilité, à savoir l’absence de toute condamnation pour des délits ayant trait à la gestion de l’argent public
    • L’exigence d’une justice vraiment indépendante avec des moyens renforcés et la fin d’une justice à deux vitesses, qui protège les élus plus que les simples citoyens (levées d’immunité, statut pénal du Chef de l’État, Cour de justice de la République, etc.)
    • La lutte contre les conflits d’intérêt
    • Le non-cumul des mandats

    En signant la charte éthique d’Anticor, je souhaite affirmer publiquement mon attachement aux nécessaires devoirs d’intégrité, d’exemplarité et de transparence démocratique.

    Charte Anticor législatives Juin 2012

    La Charte Anticor signée Sophie Perrin

    La Charte Anticor signée Sophie Perrin

  7. Projet de casier de surstockage à Savigny sur Aisne – la réponse de Sophie Perrin

    Non au Barrage !
    Bonjour,
    Nous accusons réception de votre courrier nous engageant à nous exprimer au sujet des projets de l’Entente Oise-Aisne pour la vallée de l’Aisne.
    Notre comité local EELV Sedan-Vouziers connait très bien le sujet pour avoir effectué une veille documentaire et législative, afin de mesurer la cohérence du projet en rapport avec l’appel d’offres de l’année passée à ce sujet.
    Rappelons que cette vallée a été répertoriée comme étant d’une grande valeur environnementale, qu’elle est répertoriée en ZNIEEF et en Natura 2000 Habitat et Oiseaux.
    L’appel d’offre, mis en pause aujourd’hui, et portant dans sa première partie sur une analyse hydrographique du bassin est incomplète. La deuxième partie de cet appel d’offre portait sur la conception d’un ouvrage d’art, sans prendre la peine d’étudier les impacts de l’hydraulique douce sur la vallée.
    Il est important de constater que ces méthodes sont pourtant préconisées dans la Directive Cadre sur l’Eau (DCE – Europe) et dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE – France).
    Il est donc essentiel d’engager ces études d’autant que l’Entente est un signataire du SDAGE, et qu’elle bénéficie de subventions à ce titre par l’agence de l’eau Seine-Normandie.
    Notre comité local, et par extension Sophie Perrin et Pierre Potron, se positionne contre les projets de sur-stockages sur la vallée de l’Aisne à Savigny-sur-Aisne (ainsi que sur la vallée de l’Aire à Varennes-en-Argonne).
    La mise en danger flagrante des biens et des personnes et le non respect des réglementations en vigueur de ces projets, sont assez d’éléments importants qui nous font dire qu’une autre politique est possible pour nos vallées et ses habitants.
    Néanmoins nous sommes conscients des risques engagées en aval et des conséquences d’une crue d’exception, c’est pourquoi il est important de ne plus construire en zones inondables dans l’Oise et le Val d’Oise.
    Ces risques sont bien l’affaire de tous et des solutions solidaires amont-aval doivent être mises en oeuvre dans le respect des contraintes humaines et environnementales existantes.
    Recevez nos salutations solidaires,
    Cordialement,
    Pierre Potron – Porte-parole de campagne – Sophie 2012

    Association de défense du sud de la Vallée de l’Aisne

    N°21-ext-DSVA-12 Savigny sur Aisne, le 23 mai 2012

    Monsieur Thierry MACHINET
    Président de la DSVA

    à
    Madame Sophie PERRIN
    Représentante du EELV
    aux élections législatives 2012

    Objet : Projet de casier de surstockage à Savigny sur Aisne

    Madame,
    En tant que candidate aux élections législatives 2012; vous n’êtes pas sans ignorer le projet d’implantation d’un casier de surstockage à Savigny sur Aisne.
    Si vous êtes élue député, qu’elle position adopterez-vous par rapport à ce type d’installation?
    Laisser des promoteurs insatiables faire des profits en construisant dans des zones inondables ou privilégier la sécurité des personnes et des biens, des communes situées en amont de la région parisienne
    Nous prévoyons de publier un article dans la presse locale début juin, et envisageons d’y insérer votre réponse, espérant que celle-ci nous confortera dans les objectifs de l’association.
    En vous remerciant de l’attention que vous porterez à notre requête, nous vous prions d’agréer, madame, nos respectueuses salutations.

    Le Président de la DSVA
    Thierry MACHINET

    http://non-au-barrage.voila.net/page_accueil.htm

    DSVA 32, rue des prés 08400 Savigny sur Aisne Tél : 03 51 50 60 65 email : DSVA08[at]gmail.com

  8. Sollicitation du Centre National d’Information Indépendante sur les Déchets – la réponse de Sophie Perrin

    Bonjour,

    Candidate EELV aux prochaines élections législatives dans la troisième circonscription des Ardennes, je souhaite soutenir officiellement vos propositions.

    Notre circonscription fait face à une problématique déchets dans l’une de ses communauté de commune (la 2C2A)
    http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/2c2a-malaise-dans-les-ordures
    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/la-communaute-de-communes-droite-dans-ses-bottes
    http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/lheure-de-regler-les-comptes

    Nous souhaiterions vous faire des suggestions ou des mises en perspective concernant la configuration rurale et la problématique de la collecte que nous vivons sur nos territoires ruraux :
    – En effet nous soutenons une collecte au porte-à-porte contre une collecte en apport volontaire depuis des point de collectes unique par village.
    – De plus nous souhaitons mettre en avant le besoin de transparence et de concertation concernant la gestion par les EPCI (établissement public de coopération intercommunale) de la compétence déchets.
    – Enfin nous souhaitons que les tarifs n’augmentent pas si la qualité de service n’augmente pas.

    Écologiquement.

    Sophie Perrin.
    Candidate EELV aux législatives – 3ème circonscription des Ardennes (08).

    https://sedan-vouziers.eelv.fr
    http://sophieperrin.eelv-legislatives.fr
    http://www.facebook.com/SophiePerrinVotreCampagneA100
    https://twitter.com/#!/EELV_SV

    _____________

    20120319_Cniid_AT_APE_RAC_Propositions_dechets-4

    La sollicitation :
    Paris, le 23 mai 2012

    A l’attention des candidat-e-s aux élections législatives

    Madame, Monsieur,

    A l’occasion de votre candidature aux élections législatives, nous – le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid), les Amis de la Terre, Agir pour l’Environnement et le Réseau Action Climat – France – souhaitons attirer votre attention sur la problématique des déchets en France.
    Les élections législatives constituent une étape importante pour la mise en œuvre d’une transition écologique dans notre pays et nous souhaitons, contrairement au Grenelle de l’environnement de 2007, que les parlementaires soient impliqués suffisamment en amont dans le processus de concertation. C’est pourquoi, en prévision des débats que souhaite initier le Président de la République nouvellement élu sur les thématiques environnementales, nous souhaitons recueillir votre vision de ce que pourrait être demain la politique déchets française, notamment au regard des enjeux qui sont ceux de votre circonscription. Nous vous invitons à télécharger, comme base de discussion, nos propositions « Vers une nouvelle et nécessaire politique déchets », qui s’articulent en quatre axes:

    L’adoption d’une loi sur la durabilité des produits afin de réduire les déchets à la source
    Le détournement des déchets de l’incinération et de la mise en décharge
    La réforme de la fiscalité sur le traitement des déchets
    L’amélioration de la gouvernance et de la transparence en matière de gestion des déchets

    Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à ces propositions et vous serions gré de bien vouloir nous faire part de vos positions et propositions avant le 1er juin 2012. Les positions des différents candidats seront rendues publiques avant le premier tour des élections.

    Dans l’attente de votre réponse, veuillez croire, Madame, Monsieur, à l’expression de nos respectueuses salutations.

    Sébastien LAPEYRE
    Centre national d’information indépendante sur les déchets
    Directeur
    Stephen KERCKHOVE
    Agir pour l’Environnement
    Délégué général
    Valérie COLLIN
    Amis de la Terre – France
    Déléguée générale
    Pierre PERBOS
    Réseau Action Climat – France
    Président

    LES ASSOCIATIONS SIGNATAIRES

    Le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cniid)
    Le Cniid est une association loi 1901 agréée pour la protection de l’environnement. Organisation indépendante, spécialisée dans la problématique des déchets municipaux, elle mène campagne en faveur d’une gestion écologique de ces derniers, notamment par leur réduction à la source (en quantité et en toxicité) et au détournement de l’incinération et de la mise en décharge.
    Plus d’infos sur www. cniid.org

    Agir pour l’Environnement
    Agir pour l’Environnement est une association citoyenne nationale de protection de l’environnement. Le but de l’association est de faire pression sur les responsables politiques et décideurs économiques en menant des campagnes de mobilisation citoyenne réunissant un réseau d’associations et de citoyens le plus large possible.
    Plus d’infos sur www. agirpourlenvironnement.org

    Les Amis de la Terre – France
    La fédération des Amis de la Terre France est une association de protection de l’Homme et de l’environnement à but non lucratif, indépendante de tout pouvoir économique, politique ou religieux. Elle a participé à la fondation du premier réseau écologiste mondial, Les Amis de la Terre International présent dans 77 pays et réunissant 2 millions de membres.
    Plus d’infos sur www.amisdelaterre.org

    Réseau Action Climat – France
    Le RAC-F est une association spécialisée sur le thème des changements climatiques. Il regroupe 18 organisations nationales de protection de l’environnement, d’usagers des transports, de promotion d’alternatives énergétiques et de solidarité internationale. Le RAC-F rassemble également des associations locales de France et des adhérents individuels. Sa mission est d’informer les citoyens des mécanismes, causes et impacts des changements climatiques et d’influer pour des politiques plus ambitieuses afin de limiter ces perturbations.
    Plus d’infos sur www.rac-f.org

  9. Brèves de campagne 15 – Une grande journée de campagne – par Pierre Potron

    Bonjour,

    Nous étions à Raucourt en force aujourd’hui, Luc, Brice, Emmanuel et notre chère Sophie était de la partie.
    Au programme tournage d’un portrait de candidat qui sera diffusé sur France 3 mercredi à 19h, et porte-à-porte bien entendu !
    La caravane et le programme de la campagne à 100% seront donc les vedettes du reportage de France 3 sur la campagne de la 3ème circonscription des Ardennes.
    Ce fut un exercice nouveau pour notre candidate qui n’a pas l’habitude des messages taillés pour des séquences très courtes, nous attendons donc le résultat avec impatience.
    Le porte-à-porte nous a permis de rencontrer la maire et conseiller générale de Raucourt, Mme Duru (sans étiquette). Elle nous en a appris un peu plus sur le fonctionnement du CG08.
    J’en ai profité pour lui demander ce qu’elle pensait de la publicité qui fait débat actuellement sur notre territoire (le fameux homme-coeur des bois qui course les parisiens en pause pipi).
    La prise de décision concernant l’investissement de 200 000€ s’est prise sans que les conseillers ne connaissent le contenu de cette publicité. Il est étrange qu’un tel investissement qui a pour but de promouvoir les Ardennes ne soit pas plus débattu en séance, ainsi fonctionne donc notre conseil général, affligeant…
    Pub Ardennes Conseil Général 2012

    Pub Ardennes Conseil Général 2012

    Je suis par ailleurs étonné que le seul qui a voté contre n’est autre que la tête de file des socialistes ardennais au conseil, M.Léonard. Étonné oui car tous les autres conseillés de l’opposition socialiste ont voté pour cet investissement malencontreux.
    Cela nous prouve bien que l’opposition n’est pas à la hauteur des enjeux, nous les enjoignions à plus d ‘investissement dans leur mandat afin d’éviter de jeter par les fenêtres l’argent que nous n’avons pas !
    Notre journée, entrecoupée par une pause déjeuner, s’est terminée à Bulson sous ce soleil qui nous suit désormais depuis un certain nombre de jour.
    En équipe de campagne

    En équipe de campagne

    A ce titre les journées de vendredi et samedi ont été marquées par un record de la production solaire en Allemagne, atteignant la production de 20 tranches de centrales nucléaires pendant quelques heures. Il s’agit là d’une preuve de plus qu’un autre mode de production énergétique est possible à l’échelle de pays.
    Solaire PV intégré en toiture transparente

    Solaire PV intégré en toiture transparente

    Enfin j’ai rejoins les autres candidats à un débat avec Karima Delli (euro-députée EELV), sur la précarité énergétique. Ce fut un bon moment partagé qui nous a permis d’échanger nos points de vues et d’en apprendre plus sur les avancées des travaux au parlement européen de nos députés écolos. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils travaillent d’arrache-pied pour faire passer des lois innovantes, bien souvent d’ailleurs avec une forte opposition des ultra-libéraux et conservateurs qui ne facilitent pas la tâche de nos parlementaires.
    Karima Delli

    Karima Delli

    Demain, la journée sera consacrée au collage d’affiche dans la circonscription.
    A bientôt,
    Pierre Potron.

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