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  1. Agriculture : les produits locaux ont la cote

    Agriculture : les produits locaux ont la cote

    REGION. De plus en plus de consommateurs veulent manger local, et savoir d’où viennent les produits. Les producteurs, convertis à la vente directe et de proximité, parviennent à répondre à ces attentes, tout en étant compétitifs.

    Les circuits courts sont-ils en train de court-circuiter les grandes surfaces ? Après des décennies marquées par les assauts des hypermarchés des périphéries, les petits commerces urbains ont commencé à prendre leur revanche sur leurs prédateurs. C’est la mode des petites enseignes « market » et « city » qui fleurissent dans les centres-villes. Mais la campagne et ses produits locaux viennent aussi mettre leur grain de sel.
    Après les « cueillettes », les ventes directes à la ferme, les réseaux d’Amap (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne), une nouvelle génération de commerces apparaît. L’idée est d’utiliser des méthodes commerciales modernes pour distribuer des produits locaux de qualité. L’exemple le plus édifiant est le « drive fermier » tout bonnement inspiré de la dernière trouvaille des grandes surfaces conscientes que leurs clients sont lassés de pousser leur chariot pendant des kilomètres.

    Une question de traçabilité et de goût retrouvé

    Le développement de la vente directe répond à plusieurs aspirations des citoyens. D’abord, ils veulent manger plus sain, savoir d’où viennent viandes, fruits et légumes et comment on les a produits. S’approvisionner auprès du producteur « du coin » est une façon de vérifier par soi-même, dans un monde marqué par les scandales alimentaires liés aux pratiques peu scrupuleuses des industriels
    Mais il y a aussi une question de goût retrouvé, celui de la tomate cueillie à maturité ou du poulet élevé au grain. Le plus étonnant, c’est qu’un rapide comparatif nous montre que ces produits fermiers sont compétitifs en termes de prix. Et ce n’est pas la moindre des clés du succès.

    Dossier Julien Bouillé

    Article paru sur l’Ardennais du 23 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/agriculture-les-produits-locaux-ont-la-cote

    Prix : L’hyper n’est pas gagnant

    Faut-il payer plus pour avoir de meilleurs produits avec en prime le sourire de la crémière ou la poignée de main de l’apiculteur ? Bien souvent non. A Sedan, les Bosserelle peuvent en témoigner. Maraîchers de génération en génération sur les terres du Fond de Givonne, ils ont ouvert un magasin de détail tout près de leur exploitation. Les produits viennent de leurs 40 hectares de champs dédiés au maraîchage et les prix sont attractifs. En saison, on trouve du chou à 1 € pièce, des bottes de radis à 80 centimes ou des carottes à 70/80 centimes le kilo. « Notre objectif est d’être au prix juste. On ne veut pas être plus chers que les grandes surfaces quitte à être un peu en dessous si l’on peut », explique Thierry Bosserelle, l’un des associés familiaux d’une exploitation qui fait également dans la grande culture. Producteurs locaux, les Bosserelle ne sont pas contre la grande distribution et pour cause, puisqu’ils livrent les hypers et supers ardennais ou rémois depuis quarante ans. Et c’est en faisant du volume (220 000 salades et 75 000 choux par an par exemple) que la famille arrive à concilier proximité et prix.
    Les huit exploitants associés de l’Aire à Grange, un « point de vente de collectif » du Châtelet-sur-Retourne, dans les Ardennes à vingt-cinq minutes de Reims, ne travaillent pas avec les «GMS». Avec une quinzaine d’autres producteurs adhérents qui déposent eux aussi leurs produits contre une commission de 8 %, ils vendent quasiment exclusivement en direct aux consommateurs.

    A qualité égale, le produit de ferme est souvent moins cher

    Dans ce que l’on pourrait appeler une supérette fermière, les prix ne sont pas forcément plus élevés qu’en grande surface. Le poulet fermier de Véronique Douzamy, élevé au grain de l’exploitation en plein air, pendant 120 jours (c’est 90 jours pour le Label Rouge), est affiché 6,90 € le kilo. Dans un hyper situé à vingt minutes du Châtelet-sur-Retourne, on peut relever un poulet de Loué Label Rouge à 7,56 € le kilo. Le fermier de marque générique affiche 5,20 € le kilo.

    Pour les œufs, l’avantage « vente directe » est plus net. La boîte de six œufs calibre « moyen » de catégorie 1 des 250 poules élevées en plein air de Véronique est vendue 1,40 €. En grande surface, on relève 1,69 € pour l’équivalent en Label Rouge et 1,87 € pour du bio.
    La viande de bœuf (Limousine et Blonde d’Acquitaine élevée dans les Ardennes et la Marne) est concurrentielle elle aussi. À l’Aire à Grange, le filet affiche 35 € (34,20 / 33,90 € relevé en hyper), le rosbif est à 17,50 € (18,30 €/17, 50 € en hyper), le jarret à 8 € (6,90 € en hyper).
    La comparaison pour le fromage est un peu moins favorable. La tome du fromager Quentin Henry est vendue 15 € le kilo contre 11,20 € en grande surface pour une tome de Savoie. Son camembert ardennais affiche 14 € le kilo, c’est près de trois fois plus cher que le « Président » vendu 5,48 € le kilo en grande surface. « Mais il faudrait comparer avec un camembert au lait cru fermier. Et quand on en trouve, je suis au même prix », assure le fromager.

    Article paru dans l’Ardennais du 23 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/prix-lhyper-nest-pas-gagnant

    Traçabilité : On sait d’où ça vient

    Depuis un mois, des responsables de la FDSEA de la Marne et des « Jeunes Agriculteurs » inspectent les vitrines réfrigérées des hypers de leur département pour vérifier l’étiquetage et l’origine des cuisses de poulet, des steaks hachés ou des côtes de porc. Le résultat de l’enquête est inégal. « En rayon libre service, dans toutes les GMS contrôlées, l’origine France est affichée, contrairement au rayon boucherie. Par contre, les logos VPF (viande de porc française) et VBF (viande bovine française) sont rarement étiquetés sur les barquettes de viande et peu utilisés en rayon boucherie, sauf chez Leclerc », ont constaté les enquêteurs.

    Les patrons des magasins visités ont promis de faire des efforts. Mais étiquette ou pas, le « cheval gate » de février a rendu les consommateurs encore plus méfiants. Les adeptes de la vente directe en profitent pour faire valoir leur particularité. « On ne prend que des gens qui produisent eux-mêmes et dans la région. C’est une garantie de traçabilité », explique Quentin Henry (Aux Délices Laitiers), associé de l’Aire à Grange (lire ci-dessus) et producteur laitier à Signy-L’Abbaye. « Les gens ont l’éleveur en face d’eux, si on leur fait une cochonnerie, ils reviennent pour se plaindre », confie Véronique Douzamy, éleveuse de volailles à Bergnicourt dans les Ardennes. Faire de la vente directe, c’est aussi assurer le SAV.

    Article paru dans l’Ardennais du 23 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/tracabilite-on-sait-dou-ca-vient

    Commander sur le web, retirer au « drive »

    Acheter des carottes ou des pommes qui ont poussé près de chez soi, c’est bien, mais si cela impose de se livrer à un jeu de piste de ferme en ferme, l’intérêt est plus limité. C’est pourquoi la vente directe et le circuit court nécessitent une révolution logistique cela d’autant plus que les volumes sont parfois limités.

    Pour s’approvisionner rapidement et efficacement en choux, patates et tomates locales, des chefs de cuisines collectives de l’Aisne font désormais appel à un site internet, « www.aisne-produitslocaux.fr ». Lancé à l’automne par la chambre d’agriculture en partenariat avec le conseil général, ce site met en relation acheteurs et vendeurs. Après quelques mois d’activité, quatorze collèges et une dizaine d’autres acheteurs passent des commandes en ligne auprès de 35 producteurs. Le chiffre d’affaires reste modeste mais les voisins de la Somme, partis il y a dix-huit mois, ont passé le cap des 80 000 euros.
    L’étape suivante consistera aussi à proposer ce même genre de service aux particuliers.

    Le « drive fermier », alternative aux Amap

    Certains n’attendent pas les investissements des collectivités pour se lancer. Trois Ardennais, Nicolas Charlot, Jacques et Charles Braquet, ont créé en 2011 « Mescarottes.com », un portail et moteur de recherche qui localise les producteurs proposant de la vente directe. Il suffit de taper le nom d’une commune et de choisir les produits désirés pour obtenir les coordonnées de potentiels fournisseurs. Environ 600 producteurs sont inscrits, essentiellement de Champagne-Ardenne, mais aussi du sud de la France. Une application iPhone devrait être lancée en juin.

    Pour éviter de faire trop de kilomètres, il faut aussi regrouper les produits. C’est la philosophie des « PVC », points de vente collectif. Mais un nouveau concept arrive, le « drive fermier ». Lancé en Gironde, il s’inspire du « drive » des grandes surfaces : on passe sa commande en ligne et puis l’on va chercher ses victuailles à un point de retrait. C’est une alternative plus souple aux Amap (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) qui engagent les consommateurs adhérents à prendre chaque semaine un panier sans qu’ils aient la possibilité d’en choisir le contenu. Un projet de « drive fermier » est actuellement porté par la chambre d’agriculture de l’Aisne.

    Article paru sur l’Ardennais du 23 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/commander-sur-le-web-retirer-au-drive

    Les exploitants qui vendent en direct s’y retrouvent-ils ?

    En vendant directement au consommateur, plutôt qu’à des grossistes et à des grandes surfaces, les producteurs locaux font une bonne affaire puisqu’ils récupèrent une marge qui d’habitude leur échappe. Par exemple, le kilo de carottes vendu entre 45 et 60 centimes en hyper par les Bosserelle, maraîchers à Sedan, est affiché entre 70 et 80 centimes dans leur magasin personnel. Mais tout ne revient pas dans la poche de l’exploitant. « On estime que les frais de vente représentent entre 30 % et 40 % du chiffre d’affaires en vente directe », explique Christophe Valet, conseiller « petits fruits et légumes » à la chambre d’agriculture de Picardie. Il y a néanmoins un effet de taille. « Avec de la vente directe, on peut rendre rentable un petit atelier très rapidement alors que pour vendre aux grossistes ou en grandes surfaces, il faut une grande exploitation et de gros investissements », ajoute-t-il.

    Dans certains secteurs, comme l’élevage, la vente directe est vitale. Quentin Henry, éleveur laitier, avec deux associés familiaux, produit 400 000 litres de lait par an. Mais même avec ce volume, sa marge est trop faible pour nourrir tout le monde. « Le litre de lait que je vends 30 centimes à la laiterie me coûte entre 28 et 29 centimes à produire », précise-t-il. Depuis que l’exploitation consacre 150 000 litres à la fabrication de fromages et de desserts, elle dégage suffisamment de marge pour payer 4,5 équivalents temps plein.

    Véronique Douzamy, en créant son petit élevage de volaille à Bergnicourt, a créé sa propre petite entreprise en parallèle de l’exploitation agricole de son mari. Sans cela, elle serait peut-être allée travailler en ville. « La vente directe permet de retenir les gens à la campagne et d’éviter la désertification », se félicite Quentin Henry. Le circuit court crée aussi des emplois dans les commerces. Le magasin des Bosserelle a créé un emploi à Sedan. Les cueillettes sont aussi synomymes d’emploi ou de reconversion. « C’est du travail mais cela nous a permis de passer du statut d’agriculteur à celui de commerçant », indique Sophie Desmarets qui a ouvert le Jardin de Pontarchet à Ambleny dans l’Aisne. « On fait ça mais c’est un choix de vie que nous ne regrettons pas. »

    Article paru sur l’Ardennais du 23 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/les-exploitants-qui-vendent-en-direct-sy-retrouvent-ils

  2. Le débat national sur la transition énergétique: et les Ardennes dans tout ça…

    Le débat national sur la transition énergétique

    A SEDAN, le 23 avril 2013,

    Le débat national sur la transition énergétique a débuté. Ce débat concerne tout(es) nos concitoyen(nes) car c’est bien de notre avenir énergétique et plus généralement, de notre future façon de vivre dont il est, aujourd’hui, question. Même s’il pourrait paraitre technique, ce débat ne doit plus être l’affaire des élites, des scientifiques ou d’autres experts mais il doit être citoyen. Nous avons toutes et tous le devoir d’y contribuer afin de lever les derniers tabous en terme d’énergie à la française.

    Le prix du carburant à la pompe, la facture d’électricité ou la manière de réduire les consommations sont des problèmes récurrents dont nous devons faire face quotidiennement.

    Plusieurs débats ardennais ont déjà eu ou auront lieu (éolien, biogaz, énergie citoyenne). C’est d’ailleurs l’ALE 08 (Agence Locale de l’Energie) qui initie ces actions concrètes et permet une nouvelle vision que pourrait être notre futur proche. Nous invitons toute la population à participer à ce qui sera l’avenir énergétique de la France.

    Nous invitons également le gouvernement Ayrault à ne pas mettre de coté la question, qui semble être tabou dans l’Hexagone : la remise en cause à terme de la production nucléaire. En effet, le grenelle de l’environnement de 2007 où la question du nucléaire français n’avait pas été abordée, biaisant le débat avait créée une certaine frustration.

    En ce qui concerne le département ardennais, nous devons nous saisir de cette opportunité qui nous est offerte pour redynamiser notre économie, réorienter notre production, recrééer de l’emploi dans le secteur des économies d’énergie par l’isolation des bâtiments ou la mise en œuvre de moyens de maîtrise des consommations.

    Car notre territoire possède des atouts : une filière technique de maintenance éolienne au lycée F.Bazin de Charleville, plusieurs sites de méthanisation dans des fermes agricoles, des zones éoliennes en progression, des industries de pointe et de la main d’œuvre qualifiée, des outils adaptés au services des entreprise et des collectivités locales comme les audits énergétiques.

    En conclusion, nous rappelons que l’énergie que nous utilisons devrait simplement nous permettre de vivre convenablement sans mettre en péril les équilibres de l’environnement. A ce titre nous engageons tout un chacun de mesurer, à son échelle, les énergies utilisées dans son quotidien. Combien de kwh d’électricité ? de m3 de gaz pour vous chauffez ? Le débat est lancé, discutez-en autour de vous et dégagez ensuite des économies positives !

    Pour le comité local EELV SEDAN VOUZIERS (08)

    POTIER Brice
    Porte parole et animateur du comité local Europe Ecologie Les Verts SEDAN VOUZIERS.
    06 28 48 06 91 ou potierbrice04[at]gmail.com
    https://sedan-vouziers.eelv.fr/

  3. Les victimes du nucléaire ne désarment pas

    Les victimes du nucléaire ne désarment pas

    SEDAN (Ardennes).

    L’association de défense des personnes victimes des essais nucléaires (AVEN) a organisé une réunion d’information ce week-end à la Maison de l’amicale des troupes de marine afin de tenir informés ses adhérents du résultat de ses dernières démarches.

    C’est Jean-Pierre Demange, délégué régional, qui s’était déplacé à cette occasion, sur l’invitation de M. Méchin qui assure quant à lui la responsabilité à l’échelon départemental.

    Les adhérents ont écouté attentivement son exposé et sont bien décidés à poursuivre leur action afin d’obtenir une reconnaissance de la nation pour les familles qui ont perdu un proche.

    Les personnes qui souhaiteraient rejoindre l’association peuvent prendre contact avec Dominique Méchin : tél : 03.24.37.72.64 .

    Article paru dans l’Ardennais du 22 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/faits-divers/les-victimes-du-nucleaire-ne-desarment-pas

  4. Au collège de Vouziers Entre devoir de mémoire et émotion

    Au collège de Vouziers Entre devoir de mémoire et émotion

    RÉCEMMENT, à l’initiative de Mme Schmitt, professeure de lettres classiques, et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), une exposition sur le thème de la Shoah a été mise en place au sein du Centre de documentation et d’information du collège de Vouziers.
    Etaient présents Mme Dollar-Leplomb, membre de l’AFMD, Mme Marx, témoin directe de la Shoah, et de Manuel Sanchez, réalisateur de documentaires.
    Cette exposition accompagnée d’une présentation de la Shoah par les intervenants a eu pour but de transmettre la mémoire aux jeunes.
    L’histoire de la Shoah (catastrophe en hébreu) a été évoquée depuis l’Europe pour arriver aux situations vécues dans les Ardennes.
    Loin de leurs manuels scolaires, les élèves ont pu entendre ce qu’ont vécu les Juifs des Ardennes à travers les mémoires d’Hélène Cyminski, de Sami Uziel, ou bien de Dora Lévi qui fut enlevée par les Allemands dans sa classe à Vouziers.
    Le moment fort de cet échange fut l’intervention de Mme Marx qui a suscité chez les élèves, comme chez les professeurs présents, une vive émotion et un intérêt particulier, de par les détails et les anecdotes qu’elle a pu transmettre.
    L’AFMD possède un site internet sur lequel vous pouvez trouver nombre d’informations sur le thème de la Shoah dans les Ardennes : afmd08.over-blog.com/.
    L’association est aussi à la recherche d’une photo de Dora Lévi.
    Toute personne qui pourrait être en possession d’un tel cliché est priée de contacter l’association, soit par son site internet, soit au  03.24.35.54.14.

    Article paru dans l’Ardennais du 20 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/au-college-de-vouziers-entre-devoir-de-memoire-et-emotion

  5. BAZEILLES Portes ouvertes chez les jeunes en difficulté

    BAZEILLES Portes ouvertes chez les jeunes en difficulté

    Mercredi dernier, les établissements du centre éducatif et professionnel (CEP), de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) et du service d’éducation spéciale et de soins a domicile (SESSAD) de Bazeilles ont ouvert leurs portes.
    L’occasion pour les familles des 88 pensionnaires de ces structures, pour les maîtres de stage ou encore pour les partenaires sociaux de découvrir les lieux et leur fonctionnement.
    Cet établissement, géré par l’Association La Sauvegarde des Ardennes, est ouvert depuis 1973 et accueille des garçons âgés de 13 à 18 ans qui connaissent des difficultés multiples. À la fois en rupture scolaire, familiale et sociale, ils sont encadrés par une équipe de professionnels qui se mobilisent pour leur apporter un accompagnement éducatif et une solide formation professionnelle qualifiante (Titre Professionnel délivré par le ministère du travail, équivalent à un CAP du ministère de l’Éducation nationale).
    L’établissement propose l’apprentissage de six métiers : installateur thermique et sanitaire, poseur de menuiseries et agencement intérieur, ouvrier du paysage, maçon, peintre en bâtiment, mécanicien automobile.
    Lors de cette journée, le directeur de l’établissement, Radouane Harrar, ainsi que l’ensemble du personnel, ont donc présenté les différents ateliers et les projets mis en place ainsi que le travail réalisé, autant dans les différents services de l’hébergement qu’au secteur pédagogique.
    Les jeunes sont par exemple placés dans des situations de travail réel, notamment par le biais de partenariats avec des communes pour réaliser divers travaux, encadrés bien entendu par les éducateurs professionnels.
    Une manière d’ouvrir certains débouchés avec les entreprises partenaires mais aussi de valoriser le travail des jeunes qui devient ainsi concret et dont ils peuvent être fiers.
    E.D.
    Pour tout renseignement, contacter le  03.24.27.75.90 .

    Article paru dans l’Ardennais du 20 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/bazeilles-portes-ouvertes-chez-les-jeunes-en-difficulte

  6. Services publics : Etat des lieux dans l’Argonne ardennaise

    Services publics : Etat des lieux dans l'Argonne ardennaise

    Nous avons vous avons déjà informés de la démarche de la 2C2A sur les services publics , leur existence et leur devenir sur son territoire .

    Deux grandes étapes sont prévues : en premier un état des lieux, puis la proposition d’un schéma d’organisation.

    La première étape se termine et le cabinet IAD chargé de ce travail par la 2C2A a organisé des réunions cantonales pour finaliser  le premier volet de son étude.

    C’est à Vouziers  que se terminait hier soir cette série de réunions, qui auront au total rassemblé plusieurs dizaines de personnes (environ 80) selon les organisateurs.

    Le cabinet IAD avait listé les catégories de services publics et les difficultés identifiées dans ses premières démarches. Les participants dans la salle devaient conforter ou non la validation de cette vision par leur remarques et commentaires.

    Assez curieusement, on notait l’absence du collège et du lycée dans cet énumération. Pour le collège,il semble que l’actualité brûlante ait fait choisir de laisser le thème de côté, par contre pour le lycée on comprend moins bien que son existence et son avenir n’entrent pas dans les cadres présentés.

    Si dans l’ensemble le constat s’est trouvé plutôt partagé par les présents, le deuxième stade de proposition d’un schéma d’organisation sera plus difficile à réaliser.

    Par exemple sur la thématique des transport et de la mobilité, retenue comme une des plus importantes, de nombreux facteurs rendent délicate une mise en place d’un nouveau schéma : faiblesse démographique, dispersion de l’habitat, multiplicité des compétences, hétérogénéité de la demande…

    Article paru sur l’An Vert Vouzinois du 19 avril 2013:

    http://lanvert.hautetfort.com/archive/2013/04/19/services-publics-etat-des-lieux-dans-l-argonne-ardennaise.html

  7. Gens du Voyage – Aire d’accueil de Vouziers : le compte-rendu de Maylis Magnou

    Aire accueil Vouziers

    Aire d’accueil de Vouziers : le compte-rendu de Maylis Magnou, représentante de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) et membre du collectif de soutien aux gens du voyages :

    « Un rapide point sur cette inauguration du 18 avril 2013 :

    Concernant le reportage :

    Je n’avais déjà pas l’impression d’avoir pu dire grand chose, mais le reportage a encore raccourci mon intervention, comme celle de Christiane DEBRENNE, que l’on n’entend pas dire qu’ils sont Français, pas des sauvages… Moralité, il est urgent de se former à la communication avec les médias…

    L’inauguration :

    D’une pierre 2 coups : la ZAC et l’aire d’accueil (qui se situe tout au bout de la ZAC).

    RDV devant LECLERC, cortège à pied jusqu’à un rond point (accès à la ZAC, coût rappelé dans le discours de M. Signoret), 1er coupage de ruban, puis déplacement vers l’aire d’accueil, 2ème ruban à l’entrée de celle-ci. Puis la délégation s’est dirigée vers un sanitaire. Tout le monde n’a pas suivi. La délégation entrée a admiré le sanitaire, et est ressortie. 4 caravanes sur l’aire d’accueil, pas d’adultes en vue, de jeunes filles qui ferment les caravanes avant de ressortir sans se soucier de ce monde. Une seule personne de la délégation est allée saluer les gens du voyage, estimant que c’est la moindre des choses quand on va chez les gens : une directrice d’école maternelle (pour les Vouzinois, Mme FEGE). Les autres sont repartis sans un contact, mais les réflexions entre soi n’ont pas manqué.

    Re déplacement vers un bâtiment de la 2C2A sur la ZAC pour les discours.

    M. Signoret salue les élus et autres représentants du monde économique, pas la LDH. Un peu plus tard, il s’excuse d’avoir oublié les représentants de la MSA et d’Ardennes Initiatives…

    Après un discours étendu sur la réalisation de la ZAC, M. Signoret va beaucoup plus vite pour l’aire d’accueil : on a appliqué la loi, fait ce que le schéma départemental exigeait (on est meilleurs que d’autres territoires qui n’ont rien fait…). Et constate avec un sourire ironique que les gens du voyage respectent le site, du moins à l’intérieur… et qu’on en est au 3ème gardien, on espère que celui là tiendra le coup !

    Le maire de Vouziers se dit soulagé parce qu’il avait permis le stationnement des gens du voyage dans des conditions qui n’étaient pas satisfaisantes…et ajoute que maintenant il pourra faire appliquer la loi en cas de stationnement illicite !

    Le Préfet me rend un peu d’espoir en parlant de solidarité avec nos compatriotes et en considérant que la réalisation de cette aire étant un minimum, il faudrait aller plus loin. Mais il assure le maire de Vouziers de son soutien à propos des stationnements illicites.

    Les autres (Messieurs Warsmann et Huré) n’ont évoqué que la ZAC…

  8. Lycée de Bazeilles : le transfert aura bien lieu

    Lycée de Bazeilles : le transfert aura bien lieu

    Les parents d’élèves ont fait une requête en référé pour annuler le transfert de l’enseignement général du lycée de Bazeilles. Le juge l’a rejetée.

    Nouveau rebondissement au lycée de Bazeilles. En début d’année, le DASEN (Directeur académique des services de l’éducation nationale) avait fait savoir qu’il souhaitait transférer l’enseignement général à Pierre Bayle, à Sedan. Le but : faire du lycée de Bazeilles un pôle d’excellence en hôtellerie/tourisme.

    « Il faut résister à tout prix »

    Un argument qui n’avait pas convaincu professeurs et parents d’élèves. Ils s’inquiètent aussi de la nouvelle organisation que ce changement allait leur demander et des conséquences sur le bien-être de leurs enfants. Si, dans la rue, le mouvement de contestation avait moins fait parler de lui ces derniers temps, les parents d’élèves n’ont pas renoncé à se battre. Ils ont seulement changé de terrain en troquant les pavés contre le tribunal.

    « Il faut résister à tout prix », a toujours été le mot d’ordre de Sophie Perrin, présidente de l’association des parents d’élèves du lycée de Bazeilles. Cette dernière vient de mener une action en référé contre le rectorat pour demander la suspension du transfert de la filière générale du lycée de Bazeilles au lycée Pierre Bayle. La décision d’aller au tribunal administratif a été prise en février dernier. « Le 12, nous avons eu un Conseil d’Administration. On a demandé ce qui allait être présenté aux visiteurs lors de la journée porte-ouverte du 9 mars. On nous a répondu qu’on présenterait un lycée sans filière générale. On a décidé de quitter le CA car on était scandalisés ! », raconte Sophie Perrin. Ça a été un vrai choc pour ceux qui sont contre le transfert. « On sait que de toute façon le recteur a le pouvoir de décision à la fin. Mais ce qui me dérange, c’est qu’on présente un lycée sans filière générale alors que la décision n’a pas encore été actée et que tout le processus démocratique n’est pas terminé ! », s’agace Emmanuel Jacquemin, parent d’élève.

    L’audience en référé a eu lieu le 8 avril. « On avait un bon avocat et on a mis en difficulté le rectorat mais on sait que le juge pourrait rejeter notre requête au titre qu’on ne peut pas attaquer une décision si elle n’a pas encore été actée », précisait Sophie Perrin, avant le délibéré, le vendredi 12 avril. Et c’est exactement la raison qu’à invoquée le juge pour rejeter le référé dans l’ordonnance rendue ce même jour. Sa décision a été motivée d’autre part par le fait qu’il n’y avait pas encore de préjudice pour les requêrants.

    L’association des parents d’élèves était plutôt confiante au sortir de la première audience, c’est pourquoi la pilule a été d’autant plus difficile à avaler. « On est vraiment très déçus, se désolait la présidente. Mais on va continuer à montrer notre désaccord, peut-être pas en manifestant mais en boycottant les CA, par exemple ».

    « Tout ça, c’est le résultat d’une politique de casse du service public »

    Juridiquement, les parents d’élèves ont deux solutions, se pourvoir en cassation dans les quinze jours ou attendre que la décision de transfert soit actée, à la rentré, pour retenter un référé. « Je pense qu’on retentera en septembre. On est déterminés », lance-t-elle avant de conclure sur un note plus générale et avec beaucoup de pessimisme : « Tout ça c’est le résultat d’une politique qui dure depuis très longtemps, de casse du service public et on est en ligne de mire de celle-ci car on est un pauvre petit territoire. Au moins, on aura tenté quelque chose mais si l’enseignement général venait réellement à fermer à Bazeilles, on peut être sûrs que dans cinq ou six ans, c’est tout le lycée qui fermera. Comment peut-on tenir et être rentables avec seulement 500 élèves ? »

    Orianne Roger

    Article paru dans la Semaine des Ardennes du 18 avril 2013:

    http://www.lasemainedesardennes.fr/

  9. Ardennais, achetez-vous une éolienne !

    Ardennais, achetez-vous une éolienne !

    ARDENNES. Pour financer les trois éoliennes qui vont voir le jour en 2014 sur ces trois communes des Crêtes préardennaises, le public est invité à mettre la main à la poche. Un mode de financement encore rare dans l’éolien.

    UNE première en Champagne-Ardenne. Pour financer le parc éolien qui devrait voir le jour en 2014 à Chagny, Bouvellemont et Jonval, la coopérative Enercoop va faire appel aux porte-monnaie des particuliers.
    Un financement participatif dit « citoyen » qui fait toute l’originalité du projet. Ainsi sur les 3,85 millions d’euros nécessaires à l’implantation et à l’exploitation de ces trois éoliennes, environ 2 millions d’euros pourront être levés auprès des particuliers.

    « Des riverains, on l’espère », lance Ingrid Julien, animatrice éolien citoyen à Enercoop.
    L’objectif est économique mais aussi militant : « Les riverains vont avoir l’opportunité de financer un outil de production qui utilise des ressources locales, non polluantes et renouvelables pour produire l’électricité dont ils ont besoin. Avec l’argent que les acteurs vont en tirer, ils peuvent réinvestir sur place dans l’isolation, l’agriculture bio… C’est un vrai projet de territoire ».
    La production électrique du parc doit s’établir à 4,8 MWh/an, ce qui couvre les besoins énergétiques, hors eau chaude et chauffage, de 1.600 foyers par an.
    « Ce n’est pas anodin, cela représente 18 % des foyers habitants dans les Crêtes préardennaises ».

    Rapprocher la production de la consommation

    Attention, l’électricité produite sera injectée dans le réseau commun, après avoir été revendue à EDF. On ne peut donc garantir que l’électricité consommée autour du parc, soit totalement issue de la production éolienne locale. « Mais une grande partie le sera, car l’électron va au plus proche », insiste Mme Julien.

    Et d’ajouter : « En France, toute la structure énergétique est calquée sur le réseau d’EDF, qui est top down, c’est-à-dire du lieu de production au lieu d’approvisionnement, de manière linéaire. ».
    Un schéma qui au vu du développement des énergies renouvelables ne peut plus durer. Les structures de production nécessitant un maillage beaucoup plus court et localisé.
    Le principe de financement « citoyen » en matière énergétique, très familier à nos voisins d’Europe du Nord, commence à peine à s’implanter en France.
    En Bretagne, vont ainsi voir le jour en mai prochain, deux pôles de quatre éoliennes, financés à 100 % par des particuliers et l’apport d’une collectivité.
    Chez nous, les panneaux photovoltaïques de la Moscova à Sedan, gérés par Enercoop, ont également été financés par le public.
    Mais avec le parc de Chagny, « on change d’échelle ».

    Reste à savoir si les Ardennais vont se laisser prendre au jeu. Le pari n’est-il pas risqué ? « On va voir. Si on n’arrive qu’à financer 40 %, 50 % ou 60 % en participatif, et on ira voir les banques pour le reste. Le projet se fera. Ce qui est important c’est de donner l’impulsion, créer le précédent. Cela donnera des idées à d’autres ».
    M.T.

    Article paru dans l’Ardennais du 18 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/ardennes/ardennais-achetez-vous-une-eolienne

    Dans le détail

    – L’agenda
    La mise en exploitation est prévue à la fin de 2014, ce qui inclut un début de chantier à l’été 2014. Aujourd’hui, les acteurs procèdent à la levée de fonds et négocient, avec les constructeurs potentiels, les prix de la construction et de la maintenance des machines.

    – Les acteurs
    Aujourd’hui, Enercoop, société coopérative d’intérêt collectif, assure la commercialisation du projet. Elle est un des intermédiaires pour le public désireux d’investir.
    Le développeur du projet est la société Enéole, constituée en 2004 qui a conçu le projet appelé « Aile de Vence ». C’est elle qui a obtenu le permis de construire en 2011.
    La société sera dissoute au moment de la constitution d’une autre société qui sera en charge de l’exploitation du futur pôle. Concrètement, ce sont les parts de cette société par actions simplifiées (SAS) qu’achèteront les investisseurs.

    – Le financement
    Environ 2 millions d’euros sont ouverts à la souscription « citoyenne ». Concrètement, il s’agit d’acheter des parts de la SAS (10.000 euros chacune).
    Quatre possibilités de financement sont possibles : de manière directe en achetant une part de la SAS ou en se regroupant au sein d’un club d’investisseurs, soit de manière indirecte, par le biais d’Enercoop (achat d’une part de 100 euros à Enercoop, qui avec les fonds récoltés achètera des parts à la SAS) ou par le biais d’un fonds d’investissement, Energie partagée (même principe qu’Enercoop).

    Article paru dans l’Ardennais du 18 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/dans-le-detail-2

    Réunions d’infos

    Plusieurs réunions d’information à destination du public sont organisées.
    – Attigny : jeudi 16 mai de 18 h 30 à 20 h 30 à l’espace Info-énergies.
    – Chaumont-Porcien : mercredi 29 mai de 20 à 22 heures à la salle des fêtes.
    – Signy-l’Abbaye : jeudi 6 juin de 19 h 30 à 21 h 30 à la salle des fêtes.
    – Poix-Terron : jeudi 27 juin de 18 h 30 à 20 h 30 à la salle de la communauté des communes des Crêtes préardennaises.
    Contact : Enercoop Ardennes-Champagne au 03 10 29 00 00

    Article paru dans l’Ardennais du 18 avril 2013:

    http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/reunions-dinfos

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